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Pour certains, la libération de la parole de ceux ou celles qui dénoncent le harcèlement sexuel est excessive et qu’il faudrait revenir à plus de retenue.
Mais, peut – être que cette déferlante est simplement à l’image de la frustration de nombreuses victimes qui ont dû renoncer à dénoncer de telles situations durant des années. Le taux de classement sans suite des plaintes traduit du manque d’intérêt porté à ces dossiers. Il y a de quoi aujourd’hui crier haut et fort » ça suffit » !
L’association Le Cap traite de ces affaires et reçoit des victimes de harcèlement sexuel au travail. De nombreuses victimes perdent leur emploi alors que les auteurs continuent à suivre un parcours professionnel normal. Les harceleurs sexuels doivent savoir aujourd’hui que la fin de l’impunité à sonner et que le harcèlement sexuel est un délit, non pas symbolique, c’est à dire uniquement inscrit dans un texte de loi, mais un délit passible de poursuites pénales. Et surtout, les victimes ont décidé de ne plus garder le silence !
Y a – t – il donc trop de dénonciations de harcèlement sexuel ? certainement pas. Les femmes et les hommes qui en sont victimes doivent continuer à parler….C’est la seule solution pour que cesse la protection des harceleurs qui a duré trop longtemps !
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