Jusqu’à lors, des comportements qui consistaient à utiliser un miroir, un téléphone, de petits appareils, ou se faufiler dans une cabine d’essayage pour regarder, filmer l’entrejambe ou des parties intimes des femmes, restaient un comportement non réprimé.

Les voyeurs pouvaient s’en donner à cœur joie. Désormais, avec la loi du 3 août 2018, le voyeurisme est un délit.

Il est défini comme “le fait d’user de tout moyen afin d’apercevoir les parties intimes d’une personne que celle-ci, du fait de son habillement ou de sa présence dans un lieu clos , a caché à la vue des tiers, lorsqu’il est commis à l’insu ou sans le consentement de la personne” ..

Ce délit est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Les peines sont portées à deux ans d’emprisonnement et à 30 000 euros d’amende en cas d’abus d’autorité, de commission sur un mineur ou sur une personne particulièrement vulnérable, de commission en réunion, de commission en réunion, de commission dans un véhicule affecté au transport collectif de voyageurs ou lorsque des images ont été fixées, enregistrées ou transmises.