Les violences conjugales peuvent revêtir plusieurs formes à savoir :

Les violences physiques.

Il s’agit de coups envers la victime. Il peut s’agir de claques, coup de poing…

Il est impératif pour une victime de faire constater ces coups par un médecin, prendre des photos…même si elle ne souhaite pas porter plainte.

Il est recommandé de ne pas garder ce certificat médical chez soi, ou d’en faire une copie pour la remettre à un.e ami.e, une association (certaines acceptent de conserver les copies des pièces). En effet il arrive que les auteurs de violences déchirent les certificats médicaux pour éviter que la victime ne garde des traces de ces violences.

Les violences psychologiques

La plupart des victimes de violences conjugales subissent des violences psychologiques. Il peut s’agir d’insultes, de dénigrement, d’humiliation, de cris, d’intimidations…La victime est souvent rabaissée et vit dans un climat d’insécurité permanente, voire de terreur qui l’empêche d’être elle-même.

Ces violences ont un retentissement très important chez la victime.

Il ne faut surtout pas minimiser ces violences.

Elles sont répréhensibles comme les violences physiques, même s’il est vrai qu’elles sont souvent plus difficiles à prouver.

Les violences sexuelles

La loi réprime les violences sexuelles, y compris si l’auteur de ces violences est votre conjoint, concubin, partenaire pacsè. Un acte de pénétration, de quelque nature qu’il soit commis avec violence, contrainte, menace, surprise est un viol

Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle. La peine est aggravée s’il est commis par par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité. La sanction est de vingt ans de réclusion criminelle.

Concernant l’agression sexuelle, qui suppose un contact physique non consenti avec la victime, le Code pénal prévoit une sanction de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende lorsqu’elle est commise par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité.